Le blog de Belinda
Qu'est-ce qu'une "rubberdoll" (ou "rubber doll" en deux mots) ?
Tout d'abord, nous pouvons les classer en quatre catégories principales :
Il a été développé par des personnes comme Peter Czernich, Suze Randall, Eric Kroll,... et les revue fétichiste "Marquis", "Heavy rubber", "O", "Shiny", "Rubberrist", "Skin two".... Son concept, qui est maintenant devenu courant et reconnu par bon nombre de communautés, repose sur les éléments suivants :
L'aspect restrictif des vêtements (le latex contraint les mouvements) permet de mieux contrôler ces poupées, elles deviennent des jouets ou des objets sexuels vivants.
Les "rubberdolls" peuvent aussi être assimiler à des "Barbie" qui se donnent en spectacle, s'exposent auprès de leurs partenaires ou de leurs maîtresse.
Beaucoup sont aussi des femmes ou des transgenres qui de leur propre initiative désirent devenir des "rubberdolls" car elles se sentent bien dans ce corps de poupée latexée et contrainte. En d'autres termes, elles aiment jouer le rôle d'une vraie poupée. Lors de leur transformation, avec ce qui disponible sur le marché (vêtements, masques, maquillage, chaussures,...), on parle aujourd'hui de "prettying", elles essaient de s'approcher au mieux des traits relatifs à une vraie poupée mannequin (barbie...).
Depuis une petite dizaine d'années, sous l'influence des mangas et des séries vidéos japonaises, les "rubberdolls" aiment aussi ressembler à des poupées "kigurumi" (personnage féminins des mangas).
Il existent de nombreuses variantes sur le thème des "rubberdolls" mais le concept que je viens de décrire me semble le plus répandu.
1 - Pourquoi sont-elles intégrées dans la communauté BDSM comme étant des soumises ? Une "rubberdoll" peut être de sexe masculin ou féminin. son type même implique un jeu de rôle. Son apparence, enserrée dans un costume en latex, implique la servitude qui est un des principe de base du BDSM. La poupée est généralement un jouet esclave, au service de maîtres ou de maîtresses dont elle devient virtuellement la propriété. Les "rubberdolls" sont à la base de nombreux scénarios, souvent élaborés ou elles deviennent des objets sexuels.
Les couleurs des tenues sont dans la plupart des cas noires ou rouges , mais il y peut y avoir aussi l'utilisation de teintes flashies ou de couleurs transparentes laissant entrevoir la peau.
2 - L'autre communauté où l'on trouve également des "rubberdolls", tourne autour des thèmes du déguisement, de la "sissification" ou du travestisme (cross dressing), c'est la communauté TV/TS (transvestite, transexuel). Ici un autre ingrédient fait son apparition c'est le changement d'identité ou de genre. Il faut remarquer que ces "rubberdolls" ne sont pas incompatibles avec les pratiques BDSM.
3 - Les "rubberdolls" sur scène (ici la scène peut être celle d'une salle de spectacle ou tout simplement la rue).
En général, ce sont des femmes ou des transgenres qui accentuent leur apparence pour des événements ou des soirées exceptionnels dédiées à un thème spécifique. C'est le cas des "fetish balls parties" ou des "cosplay** parties" où les "rubberdolls" sont là pour s'exhiber et être vu par d'autres.
4) Quand une "rubberdoll" s'apparente à de l'art, on touche d'autres domaines comme l'art vivant, le théâtre ou les arts de la rue. L'effet recherché est avant tout esthétique. La poupée devient une actrice ou un modèle, elle simule un rôle, elle représente une posture, une pose, ou elle exécute une performance pour un public, en "live", dans un film ou sur papier glacé.
Comment peut-on transformer quelqu'un en "rubberdoll"?
En l'habillant dans des vêtements en latex, articles que l'on trouve dans des boutiques spécialisées. Ils en existent de nombreux modèles dans de multiples coloris.
D'une manière générale, la tenue doit avant tout mettre en avant les formes, moulée la taille (corset, gaine...), serrée et amplifiée la poitrine pour donner un buste proéminent. Cela peut aller jusqu'à des seins gonflables ou des prothèses de seins de grande taille que l'on intégrera sous ou dans les vêtements.
Un masque pourra être ajouté. Les cheveux seront souvent longs, blonds, bruns ou roux, le choix de perruques est immense...
N'oubliez pas, l'apparence sera toujours celle d'une femme objet qui met en avant ses atouts sexuels.
*Sissy est un terme qui désigne un homme efféminé. Son sens vient du mot "soeur (sister)". C'était un mot qui permettait de désigner de manière affectueuse sa soeur. Depuis les années 80, son usage est devenu plutôt péjoratif et tend à dénigrer les garçons qui se comporte comme les filles. The American Heritage Dictionary définit comme "Sissy", un garçon ou un homme considéré comme efféminé.
**Le Cosplay (コスプレ, kosupure), est un terme composé des mots anglais "costume" et "playing", une sous-culture japonaise, et une pratique consistant à jouer le rôle de personnages comme les héros de mangas, de dessins animés, de films, ou de jeux video, notamment en imitant leur costume et leur maquillage.
Les chaussures seront choisies avec soin, elle posséderont des talons très hauts, ce seront des escarpins, des bottines ou des cuissardes...
Pour conclure et vous donnez envie de revenir, je vous prépare, pour un prochain article, une série d'images de "Rubberdolls" toute plus perverses, vicieuses et salopes les une que les autres.
Laissez-moi un peu de temps, vous ne serez pas déçus.
Je joindrais aussi à ce prochain article une liste de liens qui vous permettront d'en savoir encore plus sur les "poupées de latex" ainsi que les bonnes adresses pour devenir vous-même, comme moi, quand j'en ressens le désir, une véritable "rubberdoll"...
Tout d'abord, nous pouvons les classer en quatre catégories principales :
- Celles qui appartiennent à la communauté BDSM et qui sont des poupées soumises,
- Les poupées transgenres en tenue fetish (Sissy*).
- Les poupées exhibitionnistes qui aiment se montrer en public (cosplay** : très en vogue au Japon...) ou se produire sur scène.
- Les poupées dont les tenues et l'apparence sont touchent les arts contemporains.
Il a été développé par des personnes comme Peter Czernich, Suze Randall, Eric Kroll,... et les revue fétichiste "Marquis", "Heavy rubber", "O", "Shiny", "Rubberrist", "Skin two".... Son concept, qui est maintenant devenu courant et reconnu par bon nombre de communautés, repose sur les éléments suivants :
- La femme ou le transgenre sont totalement enfermés dans une tenue en latex qui exagère ou amplifie les formes féminines.
- Les seins sont souvent énormes, la taille très petite (taille de guêpe en général corsetée), les hanches, les cuisses et les organes sexuels sont mis en évidence.
- Le maquillage est intense, des rouges à lèvres brillants, de grands cils, et des ongles longs sont utilisés pour accentuer encore les aspects féminins.
- Généralement la poupée porte un masque avec des ouvertures pour les yeux, la bouche et le nez. Celles-ci sont plus ou moins grandes ; les yeux et les lèvres peuvent faire partie intégrantes du masque, seuls quelques petits trous permettent à la poupée de respirer et de voir.
-
- Une perruque fait très souvent partie du déguisement.
- Les chaussures ont des talons vertigineux.
- On doit, lorsque qu'on la regarde, voir une femme dont on a amplifié la féminité tout en augmentant ses atouts sexuels.
L'aspect restrictif des vêtements (le latex contraint les mouvements) permet de mieux contrôler ces poupées, elles deviennent des jouets ou des objets sexuels vivants.
Les "rubberdolls" peuvent aussi être assimiler à des "Barbie" qui se donnent en spectacle, s'exposent auprès de leurs partenaires ou de leurs maîtresse.
Beaucoup sont aussi des femmes ou des transgenres qui de leur propre initiative désirent devenir des "rubberdolls" car elles se sentent bien dans ce corps de poupée latexée et contrainte. En d'autres termes, elles aiment jouer le rôle d'une vraie poupée. Lors de leur transformation, avec ce qui disponible sur le marché (vêtements, masques, maquillage, chaussures,...), on parle aujourd'hui de "prettying", elles essaient de s'approcher au mieux des traits relatifs à une vraie poupée mannequin (barbie...).
Depuis une petite dizaine d'années, sous l'influence des mangas et des séries vidéos japonaises, les "rubberdolls" aiment aussi ressembler à des poupées "kigurumi" (personnage féminins des mangas).
Il existent de nombreuses variantes sur le thème des "rubberdolls" mais le concept que je viens de décrire me semble le plus répandu.
1 - Pourquoi sont-elles intégrées dans la communauté BDSM comme étant des soumises ? Une "rubberdoll" peut être de sexe masculin ou féminin. son type même implique un jeu de rôle. Son apparence, enserrée dans un costume en latex, implique la servitude qui est un des principe de base du BDSM. La poupée est généralement un jouet esclave, au service de maîtres ou de maîtresses dont elle devient virtuellement la propriété. Les "rubberdolls" sont à la base de nombreux scénarios, souvent élaborés ou elles deviennent des objets sexuels.
Les couleurs des tenues sont dans la plupart des cas noires ou rouges , mais il y peut y avoir aussi l'utilisation de teintes flashies ou de couleurs transparentes laissant entrevoir la peau.
2 - L'autre communauté où l'on trouve également des "rubberdolls", tourne autour des thèmes du déguisement, de la "sissification" ou du travestisme (cross dressing), c'est la communauté TV/TS (transvestite, transexuel). Ici un autre ingrédient fait son apparition c'est le changement d'identité ou de genre. Il faut remarquer que ces "rubberdolls" ne sont pas incompatibles avec les pratiques BDSM.
3 - Les "rubberdolls" sur scène (ici la scène peut être celle d'une salle de spectacle ou tout simplement la rue).
En général, ce sont des femmes ou des transgenres qui accentuent leur apparence pour des événements ou des soirées exceptionnels dédiées à un thème spécifique. C'est le cas des "fetish balls parties" ou des "cosplay** parties" où les "rubberdolls" sont là pour s'exhiber et être vu par d'autres.
4) Quand une "rubberdoll" s'apparente à de l'art, on touche d'autres domaines comme l'art vivant, le théâtre ou les arts de la rue. L'effet recherché est avant tout esthétique. La poupée devient une actrice ou un modèle, elle simule un rôle, elle représente une posture, une pose, ou elle exécute une performance pour un public, en "live", dans un film ou sur papier glacé.
Comment peut-on transformer quelqu'un en "rubberdoll"?
En l'habillant dans des vêtements en latex, articles que l'on trouve dans des boutiques spécialisées. Ils en existent de nombreux modèles dans de multiples coloris.
D'une manière générale, la tenue doit avant tout mettre en avant les formes, moulée la taille (corset, gaine...), serrée et amplifiée la poitrine pour donner un buste proéminent. Cela peut aller jusqu'à des seins gonflables ou des prothèses de seins de grande taille que l'on intégrera sous ou dans les vêtements.
Un masque pourra être ajouté. Les cheveux seront souvent longs, blonds, bruns ou roux, le choix de perruques est immense...
N'oubliez pas, l'apparence sera toujours celle d'une femme objet qui met en avant ses atouts sexuels.
*Sissy est un terme qui désigne un homme efféminé. Son sens vient du mot "soeur (sister)". C'était un mot qui permettait de désigner de manière affectueuse sa soeur. Depuis les années 80, son usage est devenu plutôt péjoratif et tend à dénigrer les garçons qui se comporte comme les filles. The American Heritage Dictionary définit comme "Sissy", un garçon ou un homme considéré comme efféminé.
**Le Cosplay (コスプレ, kosupure), est un terme composé des mots anglais "costume" et "playing", une sous-culture japonaise, et une pratique consistant à jouer le rôle de personnages comme les héros de mangas, de dessins animés, de films, ou de jeux video, notamment en imitant leur costume et leur maquillage.
Les chaussures seront choisies avec soin, elle posséderont des talons très hauts, ce seront des escarpins, des bottines ou des cuissardes...
Pour conclure et vous donnez envie de revenir, je vous prépare, pour un prochain article, une série d'images de "Rubberdolls" toute plus perverses, vicieuses et salopes les une que les autres.
Laissez-moi un peu de temps, vous ne serez pas déçus.
Je joindrais aussi à ce prochain article une liste de liens qui vous permettront d'en savoir encore plus sur les "poupées de latex" ainsi que les bonnes adresses pour devenir vous-même, comme moi, quand j'en ressens le désir, une véritable "rubberdoll"...
Dim 14 sep 2008
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